Jan Matti Keller: Habitant de Derrière-la-Côte, où nous ne payons que 58.5 points d’impôts, rien ne me prédestinais à m’investir pour un oui à la fusion des Communes. En effet, à titre purement personnel et financièrement égoïste, je n’aurai pas intérêt que cette fusion passe la rampe. Mais, je pense que, pour un tel projet, il faut dépasser ses intérêts personnels directs. Il faut voir plus loin. Il faut penser intérêt commun, intérêt pour les futures générations. Ancien Président du Conseil communal du Chenit, j’ai pu voir les difficultés qu’ont rencontré les groupes politiques à trouver des membres pour remplacer les sortants, et pu constater le désarroi de la commission des finances face aux comptes des associations intercommunales pour lesquelles elle n’a pas les compétences de contrôle. Et ceci m’a conforté dans mon opinion d’une Commune unique qui verrait disparaître ces dernières et qui permettrait ainsi une gestion plus directe de ses biens et de ses ressources. Ce qui est sûr, c’est que même en cas de Commune unique et de taux d’imposition unique, je serai toujours de Derrière-la-Côte, car la fusion ne vous fera pas perdre qui vous êtes et d’où vous venez. Cela se trouve inscrit dans votre cœur et pas sur vos papiers d’identité.
Reynold Keusen : Dans le processus de fusion, dès 2021, j’ai participé au groupe travail traitant des Fractions de communes. Les années passées au service de la commune du Chenit et du Village du Brassus m’ont appris la complémentarité qu’apportent les villages et parfois la difficulté de se comprendre.
La fusion de 3 communes ayant 10 villages est une équation à plusieurs inconnues.
Dans le groupe de travail j’ai défendu avec d’autres l’identité, l’utilité, la complémentarité des villages de la Vallée vis-à-vis des communes. Beaucoup de choses ont été dites et entendues ; au final le COPIL a proposé la prise en charge des dépenses publiques des villages avec, en plus, un point d’impôt villageois.
A mon avis, dans le processus de la fusion des trois communes de la Vallée, les villages ont été entendus, respectés et sont, aujourd’hui, mieux reconnus. Un énorme travail a été réalisé par le COPIL, les commissions ainsi que les fonctionnaires communaux. Fidèle à mes prises de positions et à mes convictions, je me suis engagé pour le oui, en connaissance de cause. Aujourd’hui nous arrivons à l’étape finale : le corps électoral va se prononcer ; c’est la force de notre démocratie directe en Suisse.
Pascale Meylan : En tant que citoyenne de la Vallée de Joux, je suis profondément attachée à l’identité unique de notre région. Ce projet est bien plus qu’une simple décision ; il incarne notre volonté de parler d’une seule voix et de travailler ensemble pour construire l’avenir de notre vallée. Nous avons une opportunité précieuse devant nous, celle de renforcer nos liens et de bâtir un avenir durable pour nos entreprises et notre communauté. Participer à cette démarche collective est essentiel. Ensemble, nous pouvons saisir cette chance historique et garantir que la Vallée de Joux continue à prospérer tout en restant fidèle à ce qui fait notre force : notre solidarité et notre identité commune.
Stéphane Reymond : Pour moi, nous devons préparer l’avenir de notre jeunesse. C’est elle qui va reprendre les rênes de notre région. La fusion des communes leur permettra d’évoluer dans un système simplifié, dépourvu d’inégalités. Fusionner, c’est aussi avoir une vision d’ensemble des futurs projets qui leur seront destinés. Pour cette jeunesse, unissons-nous sans peurs pour que cette Vallée de Joux reste aussi belle et prospère.
Nous tenons à remercier chaleureusement toutes les personnes qui se sont investies à nos côtés et qui ont contribué à défendre les intérêts du « Oui à la Vallée de Joux » tout au long de cette campagne.
A vous toutes et tous habitantes et habitants de la Vallée, saisissez cette chance qui vous est offerte de participer à une votation importante pour notre région.
Quel que soit votre avis :
toutes et tous aux urnes le 22 septembre 2024 !